Chemins
qui ne mènent nulle part: des lumières du Jura aux couleurs du Sud...
Ma
rencontre avec la photographie date de la rédaction de ma maîtrise
d’histoire « Henri Cartier-Bresson, photographe du 20e
siècle » en collaboration avec l’agence Magnum. Mes premières
photographies respectaient (et respectent toujours!) les principes de
Cartier-Bresson de la photographie sur le vif (pas de recadrage, pas de
manipulation).
Au début des années 1990, j’ai eu le bonheur de correspondre
plusieurs années avec Jean-Claude Lemagny, alors conservateur des
bibliothèques, en poste au département des Estampes et de la
Photographie de la Bibliothèque nationale de France, où il était
responsable des collections de photographies.
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Lemagny
Il m’a encouragé à oser bouleverser ma pratique de l’image: j’ai mis
plus d’un an à mettre au point une autre façon de voir, qui utilise
toute la profondeur de champ, avec le décalage de la mise au point,
le bougé de l’appareil et même du photographe. Les principes
initiaux, eux, n’ont pas changé.
Une première série a vu le jour, « Voyages d’hiver, d’après
Schubert ». Mes références vont de plus en plus souvent vers la
musique, viennoise en particulier: si on veut bien comprendre il
faut se plonger dans la 29e sonate pour piano
« Hammerklavier » de Beethoven.
Le dernier mouvement démarre
avec un chaos de notes qui s’organise peu à peu et finit en fugue:
Beethoven avait ainsi ouvert la voie à Schoenberg, Berg, Webern...
Et d’une certaine façon aux « Chemins qui ne mènent nulle
part ».
J’ai réalisé mes photographies d’abord en noir et blanc dans les
montagnes du Jura, puis dans les garrigues et montagnes du Sud
(principalement Gard, Cévennes et Lozère).
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